LES FALAISES DU DEVENSON

2008 mai

11,5 km 600 m de dénivelée

Nous n'étions pas retournés dans le Massif des Calanques depuis l'accident de Françoise. Est-ce ce mauvais souvenir, la pluie de la veille ou la difficulté de la rando, nous n'étions que 15 ce mardi.

La matinée est radieuse et Jean-Pierre nous emmène sur les Falaises du Devenson par le Col de l'Oule.
Devenson vient peut-être du provençal "devensoun" :défens - interdiction de coupe de bois ou de pacage dans un bois - du temps ancien où ce massif était couvert de forêts!

 

Nous sommes les premiers au parking de La Gardiole. Il fait frais et nous marchons d'un bon pas, alternant les chemins caillouteux en descente ou en crête avec des pentes raides en escalier.

Samuel ou Sauveur ou Roland et même Joël - qui regrette sa moto Trial! enjambent sans problème ces hautes marches, mais les femmes exceptionnellement en minorité ce mardi, n'ont pas trop de leurs quatre membres pour grimper!


Sans nous approcher de la mer, nous ne la quittons pratiquement jamais des yeux. De la pointe de l'Eissadon ( eissadoun = serfouette en provençal, peut-être à cause de sa forme? ) au Cap Morgiou, la côte magnifique se dessine en bleu et blanc. Ce qui permet à Joël d'entonner sa chanson préférée, celle qui fait fuir même les goélands!


Parfois les à-pics sont vertigineux et personne ne se risque sur les failles!

4 : La Grande Candelle

Encore un effort après le pique-nique: nous rejoignons la Crête de l'Estret par le Col des Charbonniers.

Le dégradés des ocres ( marnes, grès, poudingue ) des Falaises Soubeyranes avec le célèbre Cap Canaille tranche sur le blanc éblouissant des calcaires.

3 : lasers


La pluie a avivé les couleurs des fleurs et des jeunes feuilles et les mots nous manquent pour exprimer la beauté suffocante de ce paysage.

1 : chèvrefeuille;   2 : Genêt de lobel;  3 : Frêne blanc

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Haut de page