Randonnées

MARDI 10 JUIN 2025

Animateur : Pierre I.

Kilomètres : 14.1 km     Dénivelé : 375 mètres     Nombre de participants : 12 dont 1 invitée.

Magnifique randonnée, au fil de la Cassole puis les chapelles, les champs de vigne, le cabanon hospitalier de Sara, et au final visite du vieux Cotignac, après une balade à proximité des troglodytes, un peu de chaleur mais aussi de la fraîcheur et surtout des moments de plaisir, et en prime une partie de pétanque.

Le parcours débute par le sentier ombragé qui longe la Cassole, rivière qui irrigue Cotignac, jusqu'à la cascade vertigineuse au Vallon Gaï. Lors d'une pause à Notre Dame de Grâces, Pierre ne manque pas de résumer l'histoire qui a marqué ce lieu où Anne d'Autriche vint au XVIIème siècle obtenir la grâce afin de donner au roi Louis XIII un héritier. Aussi la naissance de Louis XIV fut un avènement associé à un miracle.

La marche se poursuit à travers champs : vignes, orge, terre ocre, donnant au décor des couleurs de lumière sous un soleil ardent. Vers midi trente, de larges sentiers débouchent sur le cabanon de Sara, un havre hospitalier et rafraîchissant dans un univers aux couleurs d'or. Un piquenique dans un lieu génial, un luxe pour nous randonneurs : table, chaises, décorations rustiques et spirituelles. Moment de joie magique, d'échanges et de plaisir partagés. Jean-Paul, imperturbable sous un arbre offrant une ombre parcimonieuse, se consacre à l'oeuvre du jour : salut l'artiste !

Dans la ferveur générale, une partie de pétanque est improvisée et la gagnante est ? Marie-France, sauf que nous avons tous gagné cet instant héroïque.

La marche reprend sous la chaleur qui nous enveloppe, il me semble que la nature baigne dans une ouate poussiéreuse. Nous atteignons l'aire des Tours Sarrasines, vestiges des fortifications du Moyen Age ; un lieu stratégique de l'époque avec une vue panoramique sur les toits du village, sa table d'orientation et sa petite fontaine dont le robinet a été fortement sollicité pour nous asperger.

La suite s'achève en apothéose au coeur du village de Cotignac l'ancien : calades, maisons troglodytes, habitat niché dans les falaises, puis pour finir ses places ombragées où la tentation est trop forte : nous effectuons une pause boissons fraîches, histoire de pénétrer dans l'atmosphère villageoise encore paisible en cette période.

Merci Pierre, pour cette randonnée bien adaptée à la météo estivale, dans un cadre typiquement provençal, pittoresque, riche de son histoire et son point d'orgue au cabanon.

Photos de Pierre I., d'Annie et de Sabine C.

Dessin de Jean-Paul

Texte de Danielle.

MARDI 3 JUIN 2025

Animateur : Denis

Kilomètres : 13 km     Dénivelé : 300 mètres     Nombre de participants : 24

Départ du pont de Cassède. 

Le matin, la marche s'annonce plutôt bucolique, en sous-bois, le long du Caramy dont l'eau parfois dormante et apaisante ou en chutes chantantes, jalonne notre parcours. Les lieux invitent à la détente troublée par quelques racines saillantes sur le sentier. La végétation dense et très verte offre un abri de fraîcheur sous un ciel bleu où l'on soupçonne déjà des rayons de soleil chaud. Vers midi, une grimpette nous éloigne du cours d'eau pour nous hisser vers un plateau calcaire dominant des falaises striées sur une sorte de canyon. A l'ombre des chênes, le piquenique s'installe.

Après la pause repas, la marche se prolonge sous un soleil très chaud. Nous cheminons entre chênes et pierres puis franchissons un passage rocheux à l'aide d'une chaîne, au bout de laquelle notre animateur nous tend les bras pour nous aider à nous élever au dessus de l'obstacle. Un lapiaz, un sentier puis une large piste nous conduisent sous un soleil qui cogne fort au sommet dominé par la Chapelle St Probace. OUF !!! De style art roman provençal, elle offre son crépi ocre et son architecture sobre aux rayons ardents et un havre de paix et de repos pour nous.

La banc de pierre à l'extérieur, la pause spirituelle à l'intérieur proposée par l'ermite qui nous accueille, sont appréciés. Nos corps suffoquant de chaleur récupèrent et nous pouvons admirer à partir de la table d'orientation le panorama sur le village de Tourves et tous les massifs environnants aux noms familiers : massif de la Ste Baume, la Ste Victoire, la Loube.

Les fleurs qui foisonnent apportent une touche tendre et colorée au décor aride autour de la piste terreuse qui nous ramène au parking de départ.

Merci Denis pour cette belle journée au fil de l'eau, sous haute température mais tellement agréable.

Photos de Pierre I., de Brigitte et d'Annie.

Texte de Danielle.

Jeudi 29 mai 2025

10 km;   dénivelé 150 m 

Animatrice : Marie-Hélène;   11 participants.

Après avoir chercher le parking des chasseurs, point de départ de la rando, c'est un monsieur bien aimable qui nous y a amené. ( le bout de route pour s'y rendre a un panneau "sens interdit" et nous avions fait demi-tour à cet endroit; il fallait passer outre)

Nous partons dans la direction du viaduc. Il fait déjà bien chaud et le vent souffle. Au loin nous apercevons la Ste Victoire. 

Nous passons au dessus des voies ferrées en passant sur le pont et espérant voir un TGV, mais ce n'est pas l'heure. Hélène est un peu déçue.

De l'autre côté du pont nous avons le canal de Marseille que nous longeons. C'est agréable, nous sommes à l'ombre de grands chênes et autres arbres.

Nous trouvons un endroit ombragé pour le déjeuner. Puis nous reprenons le chemin du canal et ses détours. Par moment nous entendons passer le train.

Le canal passe dans un tunnel pour ressortir un peu plus loin. Nous quittons la berge et suivons un sentier qui surplombe le canal qui nous accompagne encore un moment. 

Nous bifurquons dans la direction de l'aqueduc en passant devant un oppidum celto-ligure et des restes de murs. En avançant vers la falaise, l'aqueduc de Roquefavour apparait enfin. Annick M. qui le voit pour la première fois mitraille avec son appareil photo telle une japonaise en voyage. C'est vrai que cet ouvrage en impose. Édifié au 19e siècle entre Ventabren et Aix-en-Provence, l’aqueduc de Roquefavour est un monument exceptionnel créé pour acheminer l’eau de la Durance à Marseille. Aujourd’hui encore, de l’eau coule sur le pont.

Nous faisons demi-tour et montons vers le parking retrouver nos voitures. 

Une journée pleine d'imprévus, ce parking introuvable, les chaussures de Claire qui rendent l'ame, il y a des jours comme ça. Heureusement que je suis toujours bien seconder par Maryse et André et toute la troupe. 

Photos d'Hélène J. et Marie-Hélène

Jeudi 22 mai 2025

8 km et 250 m de dénivelé;

Animateur : Jean-Pierre.  10 participants.

Départ du pied du Roustagnon. Nous n'y montons pas et passons tout droit par un sentier entre la voie ferrée et le golfe.

Les bas côtés sont colorés par les fleurs sauvages.

Nous passons devant le rocher connu de tous et que l'on appelle "le sous-marin"

Nous prenons le pique-nique bien installé en hauteur avec vue sur mer. 

Nous repartons en longeant la côte puis le long de la voie ferrée. Hélène aime voir passer les trains; la voilà ravie ! 

Le mistral se lève, les vagues prennent de l'ampleur et l'écume se vaporise. Quel spectacle ! 

Nous faisons une dernière pause sur la plage des engraviers avant de monter l'escalier qui nous mène vers la ville puis au parking.

Bellle rando sous le soleil.

Photos de Marie-Hélène

Jeudi 15 mai 2025

6 km;  400 m de dénivelé

Animatrice : Maryse

C'est à 5 que nous nous sommes retrouvés

Françoise, René, Alain, André et l'animatrice du jour Maryse

Départ de l hostellerie, nous prenons le chemin du canapé bien refait mais avec de nombreuses marches.

   

Nous passons devant la chapelle des Parisiens.

Belle vue sur les villages environnants et la Ste Victoire.

Enfin, notre but atteint, nous déjeunons face à  la carrière de Croque Figue, circuit voiture, Notre dame du MAI, Couronne etc...

Puis nous redescendons vers la voiture par la voie royale.

Nous reprenons la route après nous êtres désaltérés.

Belle journée. 

Photos et texte de Maryse.

MARDI 6 MAI 2025

Animateur : Tony

Nombre de participants : 39

Dès 7h00, nous nous retrouvons à Eden Forme pour garer nos nombreuses voitures tout au fond du parking. L'autocar de la société VVS La Crau est déjà stationné sur le côté de la route et Abir, notre chauffeuse dont le prénom signifie "mélange de parfums" nous attend derrière son volant.

Après les retrouvailles, chacun trouve sa place dans le car et c'est parti pour quelques heures de route. La météo annoncée n'incite pas à l'optimisme mais nous ferons avec !

Après un petit arrêt sur l'autoroute pour soulager les vessies et/ou prendre un café, nous traversons Nice et sa promenade avant de nous garer à proximité de la Villa Ephrussi de Rothschild. Deux groupes sont établis et quand l'un visite les jardins, l'autre découvre les intérieurs de la somptueuse demeure.

Née en 1864, Béatrice est la fille du Baron Alphonse de Rothschild, régent de la Banque de France et de Léonora, également une Rothschild mais de la branche anglaise. En 1883, âgée de 19 ans, elle épouse Maurice Ephrussi, banquier parisien d'origine russe, de 15 ans son aîné et ami de ses parents. Le mariage tourne vite au désastre pour Béatrice, à qui Maurice transmet une maladie grave, ce qui l'empêchera d'avoir des enfants. Maurice est un flambeur et en 1904, le couple se sépare après 21 ans de mariage.

En 1905, le père de Béatrice meurt et lui laisse une immense fortune. La même année, elle choisit le Cap Ferrat pour y construire une villa sur ce promontoire rocailleux, inondé d'arbres et balayé par le vent. En 1912, au bout de 7 ans de travaux titanesques qui nécessiteront des dynamitages et des quantités considérables de terre apportée, Béatrice prend ses quartiers d'hiver à la villa et y vient régulièrement pendant une dizaine d'années. La baronne fait de sa villa une demeure de collectionneur et la meuble avec le meilleur de l'époque.

A l'extérieur, des jardins de rêve sont créés : le jardin à la française est conçu en forme de pont de bateau, orné de cascades et de bassins, avec le temple de l'Amour en proue. Traversé par un étroit canal, le jardin espagnol est entouré de plantes odorantes. Le jardin florentin, agrémenté d'un escalier en fer à cheval, est composé d'une allée bordée de cyprès centenaires. Enclos en forme de quadrilatère, le jardin lapidaire met en scène des bas-reliefs et des gargouilles. L'atmosphère de plénitude et de sérénité du jardin japonais nous rappelle qu'il est avant tout un lieu de méditation. Le jardin exotique est le royaume des plantes succulentes et des cactées gigantesques. Avec son petit temple hexagonal dont le centre est occupé par une statue, allégorie de la Source, la roseraie présente diverses variétés de roses anciennes et hybrides modernes. Bordé d'oliviers, lentisques et pins courbés par le vent, le jardin provençal foisonne d'espèces endémiques : romarin, ciste, santoline, vipérine, lavande...

Atteinte de tuberculose, Béatrice se retire à Davos en Suisse où elle s'éteint en 1934, à l'âge de 70 ans en léguant sa villa et la totalité de ses collections à l'Académie des Beaux-Arts.

Après un rapide piquenique sur un sentier pédestre bordant la mer, nous arrivons à notre second rendez-vous de la journée.

Située sur la pointe rocheuse de la baie des fourmis à Beaulieu-sur-Mer, la villa Kérylos, classée au titre des Monuments Historiques, est le fruit de la collaboration de l'archéologue et mécène Théodore Reinach et de l'architecte Emmanuel Pontremoli. Ensemble, ils bâtissent entre 1902 et 1908 la villa sur le modèle des maisons nobles du IIème siècle avant J.-C. de l'île de Délos en Grèce. La construction emploie les matériaux les plus précieux : stucs à l'antique, marbres de Carrare et bois exotiques pour le mobilier. La décoration est somptueuse : mosaïques et fresques inspirées de scènes célèbres illustrent les grandes légendes des dieux et des héros classiques.

A sa mort en 1928, Théodore Reinach lègue la villa Kérylos à l'Institut de France. En lice pour le concours du monument préféré des Français en 2025, elle a accueilli le président Emmanuel Macron et son épouse Brigitte qui y recevaient à dîner le président chinois Xi Jinping et son épouse le 24 mars 2019.

Au terme de cette seconde visite, nous sollicitons un touriste pour la photo de groupe avant de retrouver notre autocar puis le retour à la maison et la victoire du PSG pour clôturer cette magnifique journée !

Un grand merci à Tony et Nicole, les initiateurs de cette superbe excursion.

Photos d'Annie, Danielle, Hélène J., Marie-Hélène, Maryse, Nadia, Pascale B. et Yves B. 

Aquarelle de Jean-Paul

Texte de Bruno B.

Jeudi 1er mai 2025

10 km et 10 m de dénivelé.

Animateur : Jean-Pierre;   16 participants dont un invité.

Départ de Port Pothuau.

Ce jour férié a attiré du monde sur les plages.

Nous partons vers l'Est, en direction de La Londe. Nous longeons le bord de mer, entre plages et marais salants.

Une pinède nous permet de pique-niquer à l'ombre. Et nous repartons toujours en direction de l'Est jusqu'au port de La Londe Les Maures.

Les touristes ont envahi les restaurants et les terrasses n'ont plus une place libre. Il s'en dégage un petit air de mois d'août.

Nous retournons tranquillement en sens inverse jusqu'au parking de Port Pothuau.

Belle journée chaude.

10 participants pour cette randonnée de 8 km avec 150 m de dénivelée conduite par Maryse.

 Belle journée ensoleillée pour cette randonnée assez loin de chez nous. Départ du "pont médiéval". Le Caramy est bien haut après toutes ces pluies. Le bruit de la cascade de la levée est agréable et apaisant.

Il y a beaucoup de fleurs partout en bleu ce sont des aphyllantes de Montpellier (j'adore ce nom !) suivies par des cystes blanches. Hé oui, les fleurs sont roses mais c'est bien leur nom quand même, car le dessous des feuilles, lui, est blanc. La cabanne et les vieux bidons datent des maquis de la guerre de 39.

Le grémil pourpre-bleu.

J'ignore le nom de cette fleur d'un bleu magnifique. Le traditionnel pic nic s'est déroulé entre les ruines des murs d'une ancienne bergerie. Le Caramy dans toute sa majesté a rafraîchi notre retour. Pour finir nous repassons au pont médiéval où nous faisons la traditionnelle photo de groupe.

Encore une belle journée fleurie et chaleureuse, merci Maryse.

Les  photos sont de Marie Hélène, Maryse et Jean Pierre.

Les sourires et la joie de notre trio  éclairent le paysage assombri et cette  promenade où les fleurs reines du jour s'offrent en cadeau devient un enchantement.

Sur fond de grisaille se dresse la Ste Baume, repère  incontournable de nos randonnées, et plus loin le village de Cuges se noie dans une mer opaque de nuages. Au fil du parcours, c'est une leçon de botanique qui attend nos randonneuses : cystes cotonneux et cystes à feuilles de sauge, euphorbe des moissons, cèdre de l'atlas, etc... Pierre en amoureux de la flore délivre ses connaissances sur le sujet à la grande satisfaction des deux accompagnatrices du jour.

Pierre remercié pour cete initiative de "réserve", afin d'assurer la randonnée,  et avec réussite !!

Photos de Pierre, texte de Danielle

La montée s'effectue principalement le matin, sur pistes et sentiers qui se succèdent au coeur du domaine forestier. Après une bonne grimpette, nous assistons à des travaux de déboisements avec d'importants engins qui entassent les rondins de bois en bordure de pistes. Nous poursuivons plus loin le calme revenu, vers le plateau d'Agnis.

Arrivés au plateau où la forêt laisse place à une végétation plus rasante, dans la garrigue, au milieu des pierres, pause pic nic face au paysage qui s'étale à l'horizon puis photo traditionnelle dans une ambiance joyeuse. Le retour s'amorce sur des pentes étroites et un peu raides, alternant avec des passages en pistes, au rythme des échanges et bavardages amicaux.

Merci Gérard pour ce parcours sans difficulté durant lequel la bonne humeur a conjuré la météo un peu maussade.

Photos de Véronique, aquarelle de Jean Paul, texte de Danielle