11 km
360 m de dénivelé cumulé
Nouvelle année, nouvelle rando!
Pierre toujours bien secondé par Gérard, a choisi une rando inédite : personne dans le groupe ne connaît le Dolmen de Gaoutabry * (ou Gautabry).
Malgré le temps incertain, on est 19 à se rallier, non, pas à leur panache blanc , mais à leur bonnet jaune.
Départ de la D88, au club hippique peu après le chêne millénaire. On passe le gué (gau ou gaou en provençal) sur le Pansard, on délaisse la piste de l'Anguille pour prendre à droite un sentier qui monte régulièrement et nous réchauffe.
Le maquis des Maures nous offre ses beaux chêne-lièges, ses buissons de myrte ( Marie-Hélène a l'intention de faire une liqueur et cueille les petites baies bleues) ... et même quelques girolles!
Nous marchons sur un sentier en crête. Le ciel est bien gris, la vue de Giens à Port- Cros assez terne. Dommage!
On aurait tort de se plaindre, il ne pleut pas... pas encore! Sur les pistes, on évite adroitement les flaques et on arrive pour midi au dolmen de Gaoutabry.
Ce dolmen daté de la fin du néolithique (2500 av JC) est constitué de dalles de schistes, il n'a pas de dalle de couverture. Par sa structure et son utilisation et par sa situation élevée, il fait le lien entre les 2 types de dolmens provençaux (oriental et occidental). On y a retrouvé des ossements calcinés ainsi que différents outils.
Le pique-nique est rapide, quelques gouttes précipitent notre départ.
Une belle descente glissante suivie d'une courte remontée, une brève hésitation et nous arrivons au hameau de Notre Dame des Maures en même temps qu'un rayon de soleil réussit à percer les nuages.
C'est une belle rando facile, merci à Pierre ne nous l'avoir proposée, nous étions heureux de nous retrouver après la trève de fin d'année.
Les photos sont de Marie-Hélène, Pierre, Henriette et moi-même.
*L'office du tourisme de La Londe donne une origine toponymique qui me laisse dubitative.