Pour la semaine de la randonnée pédestre, notre mardi était ouvert à tous les marcheurs. Nous étions 81 randonneurs dont 33 de Rando Soleil.
12km300 et 300m de dénivelé.
Texte de Daniel D. (merci à lui)
En ce mardi 11 octobre 2011, Éole dormait du sommeil du juste, Zeus occupé à lutiner Héra ou peut-être IO ne se souciait point de nous, simples mortels; Déméter se réchauffait aux doux rayons de Phébus.
Après le discours de Monsieur le Maire et la brillante allocution de notre Président; après un petit déjeuner préparé par les Services Municipaux, nous voilà, près d’une centaine en route vers la Maison des Quatre Frères.
Le circuit, bien préparé par l’ami Pierre (…..avec son GPS et sa science de l’informatique….) nous engage tout doucement sur le plateau du Siou Blanc. Dans le groupe, ça papote, ça papote……mais tous marchent d’un bon pas.
La flore méditerranéenne, écrasée de soleil, exhale tous les parfums de la Provence : farigoulette, pebre d’aï, romarin…..La faune, riche sur ce plateau, se garde bien de se montrer tant notre sens du silence s’avère très très relatif ! Seuls les sangliers adeptes du labourage et du pâturage nous laissent les traces de leur passage.
Après le repas, direction l’aven de la Maramoye où Pierre donne quelques explications … puis descente par le vallon de l’Oure, au printemps paradis des orchidées,
Bientôt, arrêt devant un four à cade, une charbonnière et la cabane du charbonnier magnifiquement reconstitués par nos amis des Chemins du Patrimoine; Daniel explique le fonctionnement des fours à cade, le travail difficile et harassant des familles « d’enguentiers » où hommes, femmes et enfants s ‘épuisaient, les mois d’hiver, à produire cette précieuse huile (extraite par sudation du bois du genevrier oxcicèdre), nécessaire à la pharmacopée des animaux et des hommes. Les « pégouliers » ,eux, par le même procédé, mais à partir du bois de pin, obtenait la poix nécessaire pour calfater les bateaux.
La charbonnière et la cabane du charbonnier retiennent l’attention de nos amis randonneurs. Le travail de galérien de ces familles de charbonniers qui comme celles des « enguentiers » étaient des éternelles nomades en quête de nouvelles matières premières.
En fin de journée, Zeus lutinait toujours Héra et Io, Éole continuait sa sieste et Phébus, généreux, réchauffait ardemment la belle Déméter.
Merci à tous les participants pour leur écoute attentive et leur bonne humeur, et à Pierre et Gérard qui nous ont guidés.
Les photos sont de Danielle et moi-même.