La cascade du Tombereau à partir de Bras constituait le but de la ‘’rando douce’’ (9km - dénivelé de 100m) du 31 mai 2012.
19 membres du club ont participé à cette randonnée menée sous la conduite de Pierre.
Avant de commencer la montée vers une ancienne chapelle Pierre nous donne quelques informations sur l’histoire de Bras (étymologiquement ‘’trou d’eau’’) ; arrosé par l’Argens Bras s’est d’abord développé sur la colline Saint Pierre au XI ème siècle puis fut le siège au treizième siècle d’une Commanderie des Templiers, en fait vaste exploitation agricole ayant pour vocation de ravitailler les établissements templiers d’Orient via Marseille. Suite aux pillages et à la peste entre les quatorze et quinzième siècles le site de Saint Pierre est abandonné au profit d’un nouveau village en contrebas de la colline. Pierre mentionne au passage le site des ‘’Gours Bénits’’ lieu jadis funeste pour les mécréants du village qui, selon une vieille légende locale, y furent engloutis par une montée subite des eaux.
La randonnée commence par une montée vers l’ancienne chapelle Saint Pierre; de là nous suivons le cours du Cauron sur un chemin transformé par endroits en bourbier (les chaussures de certains d’entre nous s’en souviennent encore !). Chemin faisant Pierre nous fait profiter de ses connaissances en botanique et attire notamment notre attention sur l’orobanche, plante herbacée parasite sans chlorophylle. Nous arrivons enfin à la cascade du Tombereau, magnifique endroit situé sur l’Argens à une centaine de mètres du confluent du Cauron et de l’Argens.
Une fois la pause repas prise à l’ombre bienfaisante de grands arbres et après que certains ont profité d’une sieste courte mais bonne, nous reprenons le chemin du retour vers Bras sous un soleil de plomb et terminons la randonnée par la visite d’un ancien lavoir. De retour vers le Beausset nous faisons une petite halte au Val pour admirer les chutes du Grand Baou puis un peu plus loin nous nous arrêtons pour visiter la pittoresque chapelle de Notre Dame de la Pitié.
Les photos sont de Béatrice et Pierre, le texte de Jean-Claude.