Il pleut au Beausset ce mardi matin mais on est 19 à faire confiance à Roland ...et à la météo.
Pari gagné: le ciel est gris mais on n'a pas de pluie à Collobrières, au départ de notre randonnée.
Roland nous apprend que les armoiries du village, outre l'incontournable châtaignier, portent 2 couleuvres qui ont donné leur nom au ruisseau et au village. (couloubriéro)
On passe d'abord devant les ruines de l'ancienne église Saint Pons (XII°) et la "Cour du château". Le sentier botanique ne nous apprend rien: il y a longtemps que Roland a fait notre éducation dans ce domaine!
On était prévenus: le GR 90 grimpe bien, régulièrement, longtemps mais il est agréable et Roland nous ménage des pauses.
Les menhirs se dressent sur le plateau dans une prairie cernée par des pins douglas, plantés pour une expérience botanique réussie.
Comme beaucoup de menhirs, ils gardent leur secret sur les raisons de leur érection en ce lieu.
A quelques mètres de la ferme de Lambert, on retrouve l'énorme châtaignier peut-être millénaire: on n'est pas trop de 19 pour en faire le tour!
On continue à monter jusqu'à la cascade du Destèu qui aujourd'hui coule bruyamment. C'est étonnant toute cette eau. Mais on continue encore car, pour le pique-nique, Roland a choisi - évidemment - un lieu dans les "Laves du Destèu" d'où l'on a une vue imprenable sur le Massif des Maures.
L'après-midi, la rando est tout aussi agréable dans la forêt de chênes-lièges (suve) où Daniel explique pour les nouveaux l'exploitation de cette écorce si particulière.
Un passage de gué facile, une pause au petit pont où le Destèu a des allures de torrent de montagne ( il ne coulait pas début octobre lorsque Roland a préparé cette randonnée) et on grimpe encore une pente ( c'est la dernière!) colonisée par les figuiers de barbarie. Après la Malière, le retour sur Collobrières est tranquille avec la perspective de manger une bonne glace à la châtaigne.
Cette rando, surtout en cette saison d'automne a ravi tous les participants: les sportifs, les "artistes", les gourmands!
En février 2003, nous étions quelques-uns ( ils se reconnaîtront peut-être!) à avoir vu les menhirs de Lambert dans la neige. Que le temps passe!
Les photos sont de Roland, Pierre et moi-même.