25 randonneurs guidés par Gérard.
Pour ce mardi, Gérard a prévu un aller-retour de 16 km sur le sentier littoral de La Londe.
Un petit vent bien frais a déjà gelé les copains qui attendent sur le parking de L’Argentière, mais comme la veille il avait encore plu (22éme jour depuis le début de l’année !), on était contents que le ciel soit dégagé. Un soleil timide éclaire la mer grise. Passée la plage de L’Argentière, le sentier littoral grimpe dans la forêt par de grandes marches puis redescend aussitôt dans une autre crique.
Très vite, nous rencontrons une première difficulté, sur la plage du Pellegrin : un ruisseau a creusé le banc de posidonies sèches et la mer s’engouffre dans son lit trop large pour l’enjamber ! Après quelques hésitations, on se déchausse : Froide ? Pas froide ? Les avis divergent mais à 9h 30, ce bain de pieds forcé nous réveille.
On repart sur ce beau sentier très accidenté que les dernières pluies ont encore raviné. Le 2° petit obstacle nous arrête à peine quelques minutes : on profite du recul de la vague pour traverser en sautant. Mais au 3° obstacle, le ruisseau fait plusieurs mètres de large, le courant est violent et les vagues impétueuses. Que faire ? Affronter ou contourner ? Tandis que des copains cherchent une issue par la forêt, d’autres transportent des branches et même des troncs d’arbres ! La traversée est périlleuse car les bois bougent beaucoup. Plusieurs copains réussissent leur numéro d’équilibristes, jusqu’à ce qu’une vague emporte le barrage, les autres se déchaussent et …bis repetita !!!
Si Felice agite le drapeau blanc, ce n’est pas pour demander une trêve au Dieu de la mer mais pour faire sécher son essuie-pieds !
Ces péripéties ont beaucoup retardé notre progression et il est midi quand nous atteignons la Plage de l’Estagnol. C’est là que Gérard décide que nous pique-niquerons, face aux ilots de cartes postales.
Mais il n’a pas abandonné le but initial de la randonnée et nous poursuivons donc jusqu’à la plage de Cabasson tantôt sur les rochers du rivage, tantôt par la forêt où les asphodèles et les petits arums sont déjà fleuris.
Pour éviter les obstacles du matin, après consultation de la carte, le staff (Gérard, Roland, Pierre) décide que nous prendrons la route (D42). On longe l’immense propriété du Château de Léoube mais ces km sur le bitume nous paraissent plus longs et finalement on reprend le rivage au Pellegrin pour une fin de randonnée dans la magnifique lumière de fin d’après-midi.
Une randonnée que nous n’oublierons pas !
Texte de Danielle, Photos d'Henriette, Denis et moi-même.