30 participants pour cette belle rando inédite. C'est Gérard qui nous guide sur les 15,600 km et 550 m de dénivelé.
Nous partons du village de La Garde Freinet. (parking du stade)
La commune de la Garde Freinet s'étale sur un socle constitué de roches métamorphiques : micaschistes et gneiss. Les morceaux de mica font briller les roches avec le soleil.
Après la traversée du village nous montons dans la colline et, pour une fois, les photos montrent bien la pente !
Ce qui nous permet d'avoir de magnifiques points de vue.
Nous arrivons au vieux fort sarrasin qui est appelé aujourd'hui Fort Freinet. Il reste un morceau de fossé rempli d'eau et des vestiges d'un ancien village fortifié du Moyen-Age. Il domine le massif des Maures. Une grande fosse servait de réservoir d'eau.
Les descentes et montées se succèdent entrecoupées de passages plus plats, ce qui est très agréable.
Gérard nous parle, au cours d'une pause, de l'origine du nom de La Garde Freinet; Le nom vient du latin fraxinetum ( bois de frênes) bien que nous n'en voyons aucun. D'après certains historiens, la forêt de frêne était plutôt coté mer, à l'embouchure des rivières. De nos jours, ce sont chênes-liège, châtaigniers et arbousiers en abondance dans ces terres des Maures.
Nous arrivons au point culminant de La Garde Freinet : Les Roches Blanches.(637 m d'altitude)
Composées de filons de quartz étincelant, émergeant du schiste, c'est spectaculaire.
Nous pique-niquons à proximité et notre belle Hélène nous offre du vin pétillant accompagné d'un cake aux olives pour fêter son anniversaire.
Avec vu sur le golfe de Saint-Tropez, le repas est joyeux.
Nous redescendons une nouvelle fois, mais c'est pour mieux remonter à la chapelle Notre-Dame de Miremer.
Le site est beau avec un grand poirier en fleur et des jardins plantés de 42 variétés de figuiers.
Nous repartons vers les voitures comblés par toutes ces découvertes.
Les photos sont d'Henriette, Pierre et moi-même.
Je ne voudrai pas oublier toutes les fleurs du jour. Les voici.