BRUE - AURIAC

Le texte est de Danielle, les photos d'Henriette et Pierre.

         

      

Après 3 randos de niveau 3, superbes mais inaccessibles à certains, nous étions 30, heureux de nous retrouver pour une rando facile.

Pierre qui doit avoir le projet d’investir tous les villages du Var, nous propose ce jour, une balade inédite à Brue-Auriac. C’est un petit village de la Provence verte, atypique avec ses larges avenues bordées d’arbres, ses hautes maisons de pierres.

       

  

Pierre toujours très documenté, nous donne l’explication : c’est un riche armateur marseillais, Georges Roux dit De Corse qui acquiert le « fief de Brue » en 1746, pour y créer une ville neuve, un centre « industriel » avec des tanneries, des magnaneries, des ateliers de tissage, des faïenceries. Difficile dans cet étonnant village endormi d’imaginer l’activité et l’animation qui devaient y régner au XVIII° siècle !

Notice historique et biographique sur Roux de Corse :  ici 

En suivant le lien suivant on peut consulter les informations sur Brue-Auriac :

Hotel Roux de Corse à Marseille :ici

 

Notre rando démarre sur le chemin de la chapelle Notre-Dame et son prieuré. De là nous apercevons le magnifique pigeonnier à 2 étages – le plus grand recensé avec ses 8000 nids – qui lui aussi doit sa création à Georges Roux de Corse.

        

Pierre avait prévu de suivre le cours de l’Argens mais certains propriétaires privés ne donnent plus l’autorisation de traverser leurs terrains. Nous longeons donc d’abord de grands champs de vignes puis entrons dans la forêt.

     

Le chemin (GR99) que nous empruntons est bien agréable, souple, fleuri, presque plat. Il nous conduit doucement au lieu de pique-nique, près du confluent de l’Argens et du Cauron, où s’élevaient jadis les nombreux moulins de la Bouisse. On a le temps, alors plusieurs copains en profitent pour faire une petite sieste, d’autres écoutent les dernières recommandations pour l’escapade dans le Gard.

     

     

Après un petit détour pour aller voir le Pont gallo-romain de San Sumian, le retour vers Auriac – dont il ne reste aucun vestige – et Brue se fait tout aussi tranquillement. Cette jolie randonnée presque « douce » se termine au Café qui n’avait pas eu autant de clients à la fois depuis longtemps !

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