2014, 14 octobre.
Pour beaucoup de randonneurs, c’est la rando de reprise. Le temps n’est pas très engageant et nous ne sommes que 18 avec Marie et Alain, futurs adhérents.
Meynarguette, vous connaissez ? Non? Ce n’est pas étonnant ! La commune a disparu en 1839, officiellement rattachée à Mazaugues.
Pourtant c’est sur ce territoire, au NE de la Sainte Baume, qu’on comptait au XIX° siècle, 17 glacières dont la plus grande, la glacière Pivaut est le but de notre randonnée.
Pierre, notre animateur, a vraiment bossé le sujet grâce au site de l’ASER Centre Var et il nous communique son enthousiasme pour l'histoire de Meynarguette !
Site pour découvrir la commune ici
Départ de Mazaugues donc, au croisement de la D95 et D 64, nous montons dans la forêt domaniale sur une grande piste. Un peu après la ferme de la Salomone, on quitte la piste.
On suit Pierre de très près car il n’y a pas de sentier et l’on monte à travers les chênes, les houx et …les champignons. Soudain sous nos yeux, dans la brume, se dressent des ruines (Ville Vieille sur certaines cartes). Ce sont les vestiges du château et sans doute de la Chapelle de Meynarguette. Etonnant !
Historique sur Meynarguette ici
Malheureusement le brouillard tenace nous prive du paysage alentour.
La descente est glissante mais se fait sans problème. On reprend la piste vers la glacière Pivaut que plusieurs connaissent mais aujourd’hui on a la chance qu’elle soit ouverte : on y accède par un couloir étroit et obscur et à l’intérieur la hauteur est vraiment impressionnante : on se croirait dans une cathédrale. Elle pouvait contenir 2700 M3 de glace.
Pierre explique la fabrication, la conservation et le commerce de cette glace jusqu’au début du XX° siècle. Le CG du Var a édité une brochure que l’on peut télécharger sur ce sujet ici
On n’a pas perdu les bonnes habitudes du pique-nique avec apéro, vin, café et friandises ! Je crois que les nouveaux
apprécient.
Sur le chemin du retour, on s’arrête pour voir la cascade du Gaudin, mais il n’y a pas d’eau.
Il bruine de temps en temps. Finalement on a échappé à la pluie et sur la grande piste plate, les conversations vont bon train.
Le texte est de Danielle et les photos d'Henriette et Pierre.