LE MONT JULIEN

4 OCTOBRE 2016 LE MONT JULIEN – CADOLIVE – 14 km 300 - 820 m de dénivelé, 6 heures de marche.

A 9 heures, 18 marcheurs se lancent dans cette petite aventure dont le niveau annoncé a tenu toutes ses promesses, à savoir randonnée S P O R T I V E terme que nous avons décliné toute la journée et dont les effets restent gravés dans nos muscles et notre mémoire.

S : comme sentier sec et sinueux, au milieu des roches calcaires en surplomb des villages dans la vallée

P : comme physique, vu l’exigence physique nécessitée par le parcours

0 : comme ondulations permanentes du chemin, qui alterne montées et descentes successives, de véritables montagnes russes dans cet univers provençal.

R : comme RANDONNEE et non balade

T : comme topographie des lieux dont l’aperçu linéaire sur la carte est loin de décrire ce qui nous attend véritablement.

I : comme irrégularité du terrain, semé de cailloux, racines d’arbres, petites barres rocheuses de 50 cm à 1 m

V : comme vaillance et volonté pour déployer l’énergie de notre corps

E : comme effort, endurance, escarpements.

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Dès le départ, le soleil darde ses rayons dans un ciel bleu azur parsemé de filaments de nuages cotonneux. La chaleur règne déjà dans une atmosphère limpide et claire. La sécurité du groupe est assurée comme il se doit, Pierre en début de marche, et, avec un BOB « improbable » sous le quel des yeux attentifs et vigilants nous surveillent, Yves se profile en fin de groupe.

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Pierre nous renseigne sur le niveau de difficultés prévu à chaque étape de manière à doser notre effort. Ainsi défile ce cordon pédestre à flanc de collines. Les cailloux crissent sous nos pas, la chaleur habite notre corps, tandis que nous franchissons les obstacles et dénivelés du trajet jusqu’à atteindre le mont Julien à 647 m d’altitude, puis la crête du grand Puech à 779 m.

Imprégnés des senteurs de thym et de garrigues, nous croisons un poste de chasse savamment aménagé, authentique illustration des récits d’enfance de Marcel Pagnol.

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Nous rassemblons nos forces lors de la dernière montée jusqu’au pylône relais et la tour de guet. Une vue panoramique dans une lumière éclatante nous enchante à notre arrivée sur le plateau : nous dominons la ville de Marseille et son port, la Sainte Victoire au Nord, le massif de la Sainte Baume à l’Est et encore plus au Nord le petit Lubéron et derrière, le Mont Ventoux.

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A 12 h 45, à l’ombre des pins et cèdres au pied desquels s’étend un lit d’herbage vert, nous nous installons pour pique-niquer. Les effluves de vins s’échappent dans un tintement de gobelets ajoutant à l’ivresse du moment de répit offert. Les galéjades fusent accompagnées de rires qui nous font oublier la fatigue.

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Vers 14 h, une pente raide, très accidentée, sur un socle de roches crayeuses et patinées nous amène à prendre diverses positions, assises, accroupies, crapahutages.

La Cité phocéenne se dessine maintenant dans une ambiance plus opaque dans le vaste horizon de la mer, et déjà en sueur nous effectuons une brève pause face à l'Ermitage Notre Dame des Anges, sur lequel Pierre nous donne des références historiques.

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La chaîne de l’Étoile se dresse vers l’ouest dans ce paysage grandiose irradié de soleil. La descente qui suit très rapide nous conduit au creux d’un vallon où une légère brise nous baigne de fraîcheur, comme une caresse du ciel pour nous ressourcer.

Le parcours se déroule ensuite entourée de feuillus dont l’ombrage atténue la moiteur de l’air. La montée finale rejoint le croisement du chemin emprunté le matin, où, après une courte pause, prélude de la fin de cette fameuse Randonnée, nous regagnons le parking de voitures.

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A notre arrivée, pour certains les « guibolles flageolent », quant au groupe dans son ensemble, nous sommes tous en forme et joyeux, prêts à Recommencer. Toute notre gratitude à Pierre qui a dirigé cette randonnée 3 étoiles, ainsi qu’à l’égard de nos anges gardiens, notamment l’inévitable bonnet blanc, point de mire de la colonne de marcheurs !!!

Photos de Pierre et René B. et texte de Danielle R.

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