47 personnes ont répondu présent pour cette sortie préparée par Gérard et Pierre.
Première rando sur la route menant à Peymeinade dans la réserve de Fondurane.
Nous avons rendez-vous au parking de la plage de l'américain sur les bords du lac de Saint Cassien.
Pas de chance; les GI avaient emporté les panneaux avec eux ! Après plusieurs aller-retour dans les bois, une silhouette sur la route : Joël en panneau indicateur; Ouf!
Retrouvailles, bises, constitution des deux groupes, et c'est parti; Joël en homme polyvalent, fait le serre file.
26 participants pour le groupe des contemplatifs avec Pierre animateur. Gérard mène le reste de la troupe, soit 21 randonneurs, pour un circuit un peu plus long.
Marche douce le long des chemins, de forêts, de garrigue, de temps en temps le long du lac avec un détour par l'observatoire. Explications toujours détaillées de Pierre, sacrément documenté. Dessins et plans en couleur. L'ancien aqueduc romain, le percement des galeries, les outils de l'époque pour le traçage et le niveau. Les romains ont fait aussi bien que le perçage du tunnel sous la Manche. Très instructif. Merci Pierre.
Contact téléphonique avec le deuxième groupe et repas en commun au bord du lac.
Nous repartons tous ensembles et c'est le deuxième groupe qui fait à son tour, le passage par l'observatoire des oiseaux.
Et j'oubliais, un temps magnifique.
En route vers l’hôtel " La Tour Carrée " à Peyméinade qui n'est plus très loin. Gérard a fait le guide, heureusement, car il n'est pas facile à trouver.
Après l'installation de tous, réception par le directeur de l’hôtel, consignes, rappels des horaires et apéro offert.
Le guide principal nous a fait le topo pour les randos du lendemain. Nous avons trois guides.
Un très bon repas du soir et ambiance dans le groupe, un peu moins pour les autres clients pas très enchantés.
Pierre se décarcasse pendant le repas, et même après, pour constituer trois groupes équilibrés. Pas facile avec 47 participants, mais il a réussi.
Le 29 au matin, rando douce : 17 participants; départ pour Caussols dans le parc régional des Préalpes du sud, et le plateau de Calerns.
Pierre, notre guide à les yeux bleus, très important pour la gente féminine, nombreuses dans ce groupe des "contemplatifs"
Il a du tact notre guide : c'est lui qui nous a baptisé ainsi.
Nous partons du parking de l’observatoire de la côte d’azur sur le plateau de Calerns. Des radoms, des télescopes, des tours et un village des schtroumpfs.
Un plateau presque désertique avec de la lavande sauvage, des névés sur les hauteurs, des chemins faciles, des bosquets, des pins farcis de chenilles processionnaires en train de partir. Pierre, très attentionné, donne des explications sur la faune et la flore.
Certaines d'entre nous marchaient devant, en marche arrière, rien que pour voir les yeux bleus de Pierre; c'est pas prudent !
Petite montée dans les cailloux et rochers et au détour d'un bosquet, une chapelle dans une grotte. Sainte Calerns. C'est humide avec des concrétions dues à l'eau. Originale et très belle. Je n'avais pas emmené ma bure et mes cheveux pour célébrer un office, mais une photo de moi sur la paroi, St Francis.
Nous nous croisons avec le groupe n° 2 qui montent de Caussol.
Et nous continuons; des avens, des bories, des dolines et dans le ciel des vautours tournoyants. Ils attendaient l'accident cardiaque pour le repas du soir; que nenni, les contemplatifs résistent.
Nous surplombons le poljé de Caussol et Pierre nous montre où se trouve les embuts, sorte de siphon qui reçoit l'eau de pluie comme à Cuges. Nous allons le voir sur le retour de plus près.
Lors de précipitations très intenses, un lac spectaculaire se forme et coupe temporairement la route départementale.
Une découverte fabuleuse : une déjection de loup constituée de poils et de fragments d'os. Le loup broie sa proie. Pour moi, vu la forme de la déjection, il a du avalé une knacki égaré par un randonneur.
Pique-nique sur les rochers, et pas de chance, un nid de tiques. Inspection générale, RAS.
Pas de cerf pour nous sauf une biche en redescendant; pas de marmotte, pas de chamois, mais qu’importe, nous avons fait une belle randonnée sous le soleil.
Nous avons applaudi Pierre très professionnel. ( est-ce le prénom qui veut ça?)
PLATEAU DE CALERN - 29 MARS 2017 - 12 km - 500 m de dénivelé. Un plateau calcaire des préalpes du sud, entre faune et flore, lieu de pâtures ancestrales.
L’attroupement joyeux des marcheurs du Club rando soleil anime le parvis de la « Tour Carrée » à Peymenade, lorsque se présentent nos trois accompagnateurs naturalistes, pour nous conduire au plateau de Calern, chaque groupe effectuant un trajet différent mais avec le même but.
Le départ de la randonnée a lieu au nord du village de Caussols, à l’orée des dernières maisons. Le ciel immaculé et l’ensoleillement augurent des meilleurs auspices pour la journée tandis que nous nous aventurons sur un sentier caillouteux qui sillonne jusqu’au plateau de Calern.
La plaine s’étend à nos pieds lorsque nous parvenons au plateau vers 1100 m d’altitude. Au Sud s’étire l’horizon maritime, à l’est le Mercantour, et au nord dominent les sommets enneigés que nous admirons dans une lumière éclatante.
Les couches géologiques calcaires marquées par l’érosion laissent peu de place à la végétation. Des dolines (sortes de dépression) témoignent entre autres de l’usure du relief. Cet univers quasi désertique et sauvage contraste avec le caractère hospitalier des aménagements réalisés pour les besoins des activités pastorales anciennes.
Le parcours est parsemé de fleurs dont la palette de couleurs adoucit la rusticité du paysage. Sur notre passage se déploie l’anémone hépatique qui émerge de la végétation autour de ses feuilles à trois lobes, avec sa collerette de pétales mauves ou bleutées qui entourent un cœur jaune et le pistil blanc. Quelle merveille !!!
Notre guide passionné d’ornithologie nous propose de tendre l’oreille pour écouter les titillements et chuintements des oiseaux. Nous apprenons ainsi que cet air mélodieux fredonné la nuit ne provient pas des envolées musicales de Marie Claude mais du rossignol. Plus loin un oiseau noir s’évade d’un arbre, c’est une crave qui semble respirer le bonheur de la liberté dans l’air pur. Fort bien instruits de toutes les explications divulguées par notre accompagnateur, nous pouvons chanter maintenant que nous savons tout… tout… tout…sur le Z… OISEAUX.
Nous croisons des chenilles processionnaires, friandises des mésanges, après avoir remarqué qu’elles ont mangé la cime des branches d’arbres. Une atmosphère de renouveau saisonnier se dégage de cette nature qui nous invite à partager l’éveil printanier, dont nous serons imprégnés durant toute la journée.
En fin de matinée nous atteignons l’observatoire de la Côte d’Azur (l’OCA) : des installations modernes destinées aux recherches astronomiques favorisées par ce site privilégié.
Nous descendons ensuite dans un vallon, vers le nord, espérant croiser des cerfs ou des chevreuils qui habitent ces lieux insolites. A l’affut, silence de rigueur, ce qui est assez compliqué pour des randonneurs exubérants, nous guettons les animaux. Mais aucune apparition à l’horizon, seule des traces de leurs passages jonchent le sentier.
Vers 13 h. 30, dans un espace herbeux entouré de pierres et quelques arbres, nous cassons la croûte, après avoir dégusté l’apéritif servi comme de coutume, et en compagnie du deuxième groupe qui nous rejoint alors. Nous nous abandonnons dans cette nature baignée de soleil sur un tapis de verdure, au rythme des plaisanteries dont nos randonneurs à l’imagination fertile ont le secret. Le charme envoûtant de la journée exerce son pouvoir de séduction au point que Claire exprime toute sa sympathie à l’égard de son guide… Rires… Une fois restaurés, nous repartons vers le haut du plateau. De murets en restanques, de restanques en vallons, nous découvrons une borie dans laquelle nous pénétrons allègrement. Nous admirons l’empilement des pierres savamment étagées, sans mortier, et profitons de ce luxe pour nous rafraîchir.
Nous continuons la marche à travers des aires gazonnées délimitées par des enclos de pierres, destinées à la pâture des moutons. Ainsi nous regagnons le GR 4 qui termine notre boucle pour grimper jusqu’à la « grotte chapelle », Notre Dame de Calern, enfouie dans la végétation, cachée sous les roches et un amas de pierres, dont l’entrée est surmontée d’une croix en fer. Cette halte dans ce lieu propice au recueillement apparaît comme un hommage dédié à tant de beauté sauvage et aux hommes qui œuvrent pour préserver ce patrimoine.
Une descente abrupte nous ramène à notre point de départ qui clôture la randonnée.
Un grand merci à nos guides pour leurs enseignements enrichissants sur la faune, la flore et la géologie des lieux, sans oublier les organisateurs et accompagnateurs de randos soleil dont le dévouement et la disponibilité ont contribué à la réussite de ce séjour à Peymenade, pour nous permettre de vivre des moments de plaisir et de bonheur partagés.
Dernier jour à Peymeinade avec la visite du mas de l'Olivine, "Au pays d'Audrey"
Tout près de La Tour Carrée, l'exploitant est venu pour nous guider et nous faire découvrir son jardin de plantes, principalement pour la confiserie. Rose, jasmin, violette, iris.
Nous rentrons à l’hôtel pour le déjeuner qui est servi dehors. Un chef à la hauteur qui nous a régalé tout au long du séjour.
L’hôtel entièrement rénové avec des chambre confortable a été un plus très apprécié.
Les deux soirées avec animations, ont rempli la salle de spectacle.
Grand merci à nos organisateurs pour ce séjour réussi en tous points.
Les photos sont de Brigitte, René B. Pierre et moi-même. Textes de Danielle et Francis.