Randonnée du 10 AVRIL 2018 SIOU BLANC MARMOYE CUILLERETS .
Boucle de 13 km 350 m de dénivelé.
Départ du Beausset, parking au-delà du CRAPA
A 8 h.30, conduits par Maryse, 12 « mordus » de rando … soleil…défient la météo : des nuages gris et noirs se gonflent et assombrissent la voûte céleste.
Nous suivons une large piste puis un sentier qui grimpe au milieu de la garrigue, des pins et des chênes.
Première pause consacrée aux aspects géologiques décrits par Maryse : de nombreuses cavités naturelles profondes habitent cet espace, constituant un réseau souterrain de galeries dont la désobstruction a été entreprise vers 1965 : les maramoye.
Nous poursuivons sur un sol rocheux et glissant jusqu’à la bergerie de La Lébrière.
Pluie et grêlons crépitent sur nos imperméables. L’orage éclate en grondements qui galvanisent le groupe, puisque nous grimpons vivement et dans la bonne humeur.
Avec nos capes déployées, nos silhouettes ressemblent à des pèlerins fervents et déterminés à conjurer le sort.
En raison de ces conditions météorologiques, le tracé initial est écourté et nous évitons le détour à l’abîme des morts sur notre droite.
Arrivés au plateau mythique de Siou Blanc, nous regagnons la bergerie des Cuillerets, dans une clairière en surplomb d’un espace herbeux.
La maison en pierres devenue un refuge pour randonneurs nous abrite durant le déjeuner qui nous rassemble autour d’une grande table, les 12 « apôtres » de la randonnée.
Le feu de cheminée s’étiole tandis que les galéjades et éclats de rire réchauffent l’atmosphère. Soudain, le gazouillis des oiseaux fredonne comme pour signaler l’apparition du soleil.
Après nos joyeuses agapes, nous admirons la prouesse d’Yves, salué par une salve d’applaudissements, pour avoir évacuer, dressé sur une chaise, des bouteilles en plastique de la gouttière.
Le retour se déroule en alternance d’éclaircies et d’averses.
Après une brève montée, la descente est assez rapide, malgré le sol trempé et glissant. A la faveur d’un rayon de soleil aussi limpide qu’éphémère, les Iris sauvages, aux tons colorés de jaune, violet et bleuté, luisent sous leurs gouttes d’eau.
Dans l’humidité ambiante, notre escouade garde un moral d’acier : certains chantent, d’autres participent à la cueillette des asperges initiée par Jacqueline, d’autres bavardent et racontent des blagues.
Ainsi, joyeux et fiers de nous, en toute modestie, nous regagnons nos véhicules au parking de départ.
Merci Maryse pour ce pittoresque parcours.
Photos de Pierre et René B.
Texte de Danielle R.