LES VALLONS DE MARCEL PAGNOL - le 2 octobre 2018, 13 km 600, 620 m de dénivelé, 5 heures de marche.
« La gloire de mon père » version rando soleil, film tourné le 2 octobre 2018.
Metteur en scène : Jean Paul dont la culture « pagnolesque » sans l’accent, mais avec talent et pédagogie nous épate.
Acteurs : 22 randonneurs de la troupe Rando soleil jouant leur propre rôle, avec dans les personnages principaux : Charles Albert, qui cumule en plus de sa lignée royale l’incarnation authentique du provençal avec son patois et ses onomatopées, auxquels font écho les deux René, style Raimu.
Dialogues : improvisations totales de tous les participants.
Décor : décors naturels des vallons Passetemps, Précatori et Piches, au creux des garrigues entourées de roches calcaires qui dominent Marseille.
L’horizon est couronné d’un panorama magnifique qui s’étale d’est en ouest, du Coudon, en passant par les calanques de Cassis, la ville de Marseille, jusqu’aux Iles du Frioul, et qui plonge finalement dans l’immensité bleu de la mer.
Sur les barres rocheuses, on imagine Lili des Bellons attendant le petit Marcel.
Scénario : Dans la fraîcheur matinale de l’automne, départ de La treille direction le Garlaban, traversée du hameau par la place de l’Eglise, et après une brève marche sur la route, nous empruntons le circuit Marcel Pagnol, là où l’illustre écrivain partait dans les collines avec sa famille, pendant ses vacances.
Au coeur des ravins nous foulons le sol dans les pas du « petit Marcel » dont les récits d’enfance imprègnent ces lieux. Sur fond de ciel bleu, les voiles de nuage cotonneux qui coiffent les collines s’étirent et disparaissent peu à peu à la faveur du soleil lumineux. Sous cette atmosphère chaude et limpide nous grimpons de roche en roche, sur les cailloux et éboulis.
Pause sur une sorte de rangée de bancs calcaires en demi cercle, le temps de « répéter » nos textes… Changement de décor pour déjeuner face au Garlaban, au coeur d’un plateau calcaire où règne la garrigue : le repas animé rompt le silence assourdissant de la nature sauvage. Retour par la piste qui s’étend au pied du Garlaban.
Le circuit nous amène sous une falaise calcaire, où des roches en forme de bancs sous une longue terrasse ombragée en aplomb des vallons nous accueille pour un moment de fraîcheur. Au milieu des pins et chênes, se déroule ensuite le sentier qui nous ramène à la Treille en pente raide.
Passage à proximité du cimetière où Marcel Pagnol et Lili son copain reposent, en guise d’hommage de notre part. La troupe remercie Jean Paul pour cette magnifique randonnée et ses commentaires historiques très documentés sur l’enfance de Pagnol.
Photos de Jean-Paul et René B. Texte de Danielle R.