La STE VICTOIRE PAR LA FACE NORD AU DEPART DE VAUVENARGUES
16,5 km, 700 m de dénivelé, 5 h30 de marche.
Au pied du château Picasso, 11 randonneurs dont un trio féminin, partent sous la houlette de Tony, à l’aventure du jour. Très beau temps printanier, ciel bleu immaculé, le parcours s’annonce sous les meilleurs auspices, sportif, pittoresque, enchanteur.
Nous traversons un sous bois et grimpons aussitôt sur un sentier de roches et cailloux, très escarpé, nous obligeant à faire de grandes enjambées. La dernière grimpée est rude jusqu’aux crêtes dénudées et blanches de calcaire, seuls quelques arbustes rustiques subsistent.
En haut des falaises nous admirons la vallée qui s’étend à nos pieds et le relief du nord au sud, d’est en ouest : Le Garlaban, la chaîne de l’Etoile, le pic des mouches, la chaîne des Alpes enneigée, le mont Ventoux, et vers l’ouest la croix de la Ste Victoire qui se dessine au loin dans un voile vaporeux.
Déjeuner en haut d’une falaise vertigineuse, à 996 m d’altitude : Moment paisible au cœur de cette beauté naturelle à la hauteur de nos efforts et séquence de convivialité partagée.
Notre « coach » nous félicite pour notre capacité de marche à la montée. Ainsi sommes nous galvanisés pour la suite, dont la plupart ignore les embuches, et qui répondra à toutes ses promesses : physique et toujours belle. S’ensuit une longue marche sur les crêtes, aux roches pointues et acérées, amoncelées comme en désordre, parsemées de crocus, jusqu’à la Croix de Provence qui se dresse vers le ciel, au pied de laquelle s’étend le paysage époustouflant de beauté.
A force de grimpettes et à l’aide de nos mains pour franchir certains reliefs et nous hisser toujours plus haut, nous voilà vers 15 heures à la Ste Victoire, à 1011 m : site mythique niché dans la roche, qui surplombe le vallon et offre un belvédère sur l’horizon vers Gardanne, la mer, et les massifs environnants.
Pas étonnants que ces lieux aient inspiré des peintres renommés, dont Cézanne.
Nous quittons le prieuré et effectuons la descente par le chemin des Venturiers, longue de 3,3 km, abrupte, toujours sur les roches, parfois patinées, parfois en grand escalier.
Un remontant nous est offert par Isabelle, du Limoncello maison.
Nous continuons jusqu’à une bifurcation de la piste qui nous ramène à Vauvenargues par le vallon du Delubre. 4,4 km, et nous voilà revenus au point de départ, TOUS VIVANTS.
Merci Tony pour cette superbe randonnée, bien rythmée, une épreuve d’endurance avec un spectacle magnifique sur les environs.
Photos de Jean-Paul et Pierre; texte de Danielle R.