LE FARON

Mardi 7 janvier 2020,

700 m de dénivelé positif, 14 km, 5h30 de marche, animateur : DENIS

Denis, notre chef de file du jour conduit 25 joyeux marcheurs sur les hauteurs du Faron pour cette première randonnée de l'année, avec vue permanente sur la ville de Toulon, à la rencontre des fortifications et dans une ambiance festive défiant la grisaille du plafond nuageux.

Le parcours traverse la forêt communale de la ville de Toulon, peuplée de pins et arbustes épineux qui se dressent vigoureusement au cœur du massif calcaire blanchâtre. Les nuages se trainent dans le ciel comme alanguis, tandis que nous cheminons suspendus au panorama qui s'étale d'est en ouest sur le littoral toulonnais. Nous approchons des fortins, dont les premiers datent du 18° et dont l'histoire nous est commentée  par Denis. Le pique nique s'offre un lieu privilégié, en balcon au dessus d'une falaise, avec vue panoramique dominante sur la rade de Toulon, compagne familière de la journée.

Après le repas et surtout les digestifs, la descente sur les crêtes puis sur sol rocailleux jonché de caillasses, nous conduit au zoo du Faron, où nous admirons les félins en pleine sieste. Jean les aurait presque rejoint, à la faveur d'une éclaircie solaire, mais... ce mardi le site est fermé.

  

L'espace moins sauvage et aménagé nous accueille au mémorial du débarquement en Provence, de la 2° guerre mondiale, avec deux pièces d'artillerie américaines exposées : un canon et un char. Descente abrupte, cailloux aux sons stridents sous nos pas, puis arrivée au terminal du téléphérique pour un regroupement destiné à notre "paparazzi" préféré, toujours en hauteur. La pente continue en effet et notre regard demeure captivé par le spectacle de la rade, comme vue du ciel. Un voile opaque enveloppe le port, d'où les grues se dressent comme des ombres chinoises surplombant  l'eau d'un gris cendré, dont le courant parait assoupi dans une douce torpeur de l'après-midi, seulement froissé par le sillon de quelques rares embarcations. Nous gardons le pied vif et l'œil vigilant jusqu'au terme de la marche qui s'achève sur un parapet bienvenu pour reposer nos mollets.

 

 

  

Merci Denis pour cette pittoresque sortie sportive et éducative.

Photos de Jean-Paul et René B. texte de Danielle R.

 

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