Rando Soleil

2008 mars

16,5 km et 610 m de dénivelée

Mardi, 17 courageux que le mistral n'a pas dissuadés, se sont lancés dans l'ascension, par la face Sud, du plus haut sommet du Massif des MAURES : Notre-Dame des Anges, 780 m !!!

Départ donc de COLLOBRIERES et par le GR 90 qui suit le Vallon des Vaudrèches, nous montons, à l'abri du vent, nous montons doucement ... mais pendant 3 heures au milieu des bruyères arborescentes ( celles dont on fait les pipes ) et des arbousiers.

 

Les cailloux qui roulent sous nos pieds sont des schistes et non des calcaires comme souvent dans nos randos.

On dirait un bloc de marbre mais c'est peut-être de la quartzite?
 

La forêt domaniale des Maures est touffue avec ses châtaigniers, ses pins maritimes, ses 3 espèces de chênes. Le chêne-liège n'est pratiquement plus exploité de nos jours. Daniel nous explique que la première écorce dite mâle (suve mascle en provençal) ne sert à rien ( ce qui n'étonne pas Françoise qui profite que Sauveur n'est pas là!!!) Seule l'écorce femelle ( suve femièu ) est utile et c'est avec elle que l'on fabrique les bouchons.

Les branches torturées des chênes-lièges leur donnent parfois une silhouette inquiétante.
Au sommet, le vent s'est calmé et des nuages blancs troublent un peu la vue sur l'île de Porquerolles et la presqu'île de Giens au sud mais les montagnes enneigées du MERCANTOUR se détachent nettement au N-E.

Jean-Pierre qui mène la rando, nous fait un historique rapide du Sanctuaire ND des Anges du VII° siècle, reconstruit au XIX°. Le bâtiment a une architecture assez lourde mais l'intérieur est intéressant par ses nombreux et variés ex-voto.

   
Le retour se fait par la piste des Crêtes des Martels. La descente est longue mais facile, propice aux bavardages.

 Au loin le Coudon

Les gourmands ne quittent pas Collobrières sans goûter aux délicieux marrons glacés et aux glaces à la crème de marron, spécialités du village!

   
Les mimosas sauvages terminent leur floraison, relayés par les fruitiers.

Les photos sont de Marie-Hélène.