LE COL DE BERTAGNE

14 km

700 m de dénivelé

19 participants

Départ du Parc de Saint Pons par une matinée fraîche mais ensoleillée.

Dès la descente de voiture, le rose intense des arbres de Judée provoque des exclamations d'émerveillement.

Lentement nous flânons derrière Roland le long du Fauge: ce torrent vigoureux a justifié jusqu'au XIX° siècle, l'installation d'une véritable zone industrielle avec blanchisserie, papèterie, moulin à foulon pour presser les étoffes et moulin à blé.

 

 

 

 

 

Pierre nous explique comment cette énergie hydraulique était utilisée pour faire tourner les grandes roues horizontales.

Des ruines magnifiques subsistent de ces bâtiments et les grands arbres avec leurs toute jeunes feuilles leur donnent encore plus de charme! (j'ose) 

 

 

 

 

 

"Le charme d'Adam est d'être à poil" c'est par cette phrase mystérieuse que Roland nous apprend à différencier le charme dont la feuille est dentelée (à dents) du hêtre dont la feuille est légèrement velue ( à poils ). On s'en souviendra pour l'examen de fin d'année!

 

 

 

Sur la façade de l'abbaye, le symbole de l'étoile du berger et un essaim d'abeilles sacré. Nous n'avons pas tenté de recueillir le miel porte-bonheur!

 

 

 

Après la jolie chapelle de Saint-Martin le Vieux, nous arrivons à l'Abbaye cistercienne. Nous y étions déjà venus en partant de Cuges ( voir le chemin du blé ) mais nous ne connaissions pas la légende de Blanche de Simiane.

Les minuscules algues rouges qui tapissent le lit du Fauge proviendraient de son sang après qu'elle s'est jetée du pont pour échapper à des poursuivants pas très catholiques!!!

 

 

Un crochet pour retourner au Gour de l'Oule, beaucoup plus en eau que la dernière fois et les choses sérieuses commencent : l'ascension vers la Glacière ( 659 m ) puis vers le Col de Bertagne ( 864 m ).

 

 

 

La pente est raide, le soleil tape, la montée est difficile... surtout pour quelques dames qui peinent, s'essouflent ... mais avec les encouragements des copains, nous arrivons tous au col pour le pique-nique.

Pierre qui a bien étudié le sujet nous informe que nous sommes sur le lieu même du "chemin de fer" qui permettait l'exploitation de la lignite. Et effectivement nous trouvons des traces de la tour d'où partait le cable.

 

 

 

 

 

La descente est sportive et cette fois ce sont les genoux fragiles qui souffrent mais le paysage magnifique et les nombreuses fleurs nous récompensent de nos efforts.

 

 

 

 

 

 

 

 

Après la traversée de la Grande Baume, la descente est sévère, glissante, mais plus régulière et nous retrouvons les voitures sans incident.

Merci à Roland - qui a souffert en silence - pour cet itinéraire inédit pour beaucoup d'entre nous.

 

 

 

Les photos sont de Marie-Hélène, Françoise, Béatrice, Pierre et moi-même.

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