Rando du 2 juin 2015 à Eyguières : tour des Opies
Guide : Maryse S.
Photos : Maryse, René G. et Yves.
Texte : Maryse.
Nous étions 16 pour cette belle journée, où nous avons eu très chaud.
La Rando démarre sur le parking des arènes à Eyguières vers 8h30.(100m)
Départ tranquille sur le GR 6 , où le regard se porte à gauche sur une grande plaine avec oliviers, vignes et cultures maraîchères et à droite les Opies.
Nous passons devant les ruines des bergeries de la Romanière, et un peu plus loin les enclos des taureaux, où nous quittons le GR 6, pour prendre le chemin des Tardières (pas repéré) sur 1km.
Puis nous prenons à droite, un beau chemin dans le maquis qui nous mène au col (344m) ; puis sur notre droite, le chemin en épingle pour la Tour de Guet,(498m) qui nécessite un peu d’escalade et doit être glissant par temps de pluie.
Nous sommes récompensés de nos efforts par de magnifiques panoramas à 360°. Au sud, les galets à la blancheur éclatante de la plaine de la Crau, au nord la Durance nourrissant en couleurs les oliviers, cyprès et amandiers , vers l’est lavande du Lubéron et à l’ouest les Beaux de Provence.
Pause déjeuner, où une brise légère nous rafraîchit , car il fait très chaud.
Puis nous faisons demi tour pour revenir au col, et descendre à droite un chemin empierré( au loin les ruines du château de la Reine Jeanne), puis vallon des Glauges.
A la barrière, à gauche à 400m visite des vestiges d’une exploitation agricole gallo romaine(4eme s). Le site archéologique de St Pierre de Vence a été occupé du 2eme siècle avant J.C au 10eme de notre ère.
Nous reprenons notre chemin parmi les vignes et oliviers, arrivons sur GR6 et retournons à nos voitures.
Annexe
Tour de des Opies ou vigie des Alpilles.
Suite à de nombreux incendies, la tour fut construite en 1923 par Mr Mouriès, maçon. Il montait tous les jours depuis son camp de base (mas de la Patouillarde) avec mules et mulets transportant les matériaux.
La vigie fut utilisée en 39/45 par les Allemands comme poste d’observation. Après elle servit pour les incendies, et une ligne électrique fut même tirée depuis le village d’Aureille. Les surveillants étaient ravitaillés par des jeeps jusqu’au col. L’accès étant trop difficile, la vigie fut abandonnée à partir des années 60.